4ème de couverture
Un grand merci à Jean-Pierre Lepri pour son soutien!
Merci à Victorine Meyers et Claudia Renau pour leur aide et leur gentillesse.
Merci à Jean Faessel pour les illustrations du livre!
« De la bienveillance et du temps. Nous tentons, un peu à contre-sens, de faire de ces deux notions les bases de nos relations de travail. C’est bien de cela dont nous aimerions que nos enfants aussi puissent bénéficier. Dès à présent, dans leur quotidien. »
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« Quand l’enfant refuse d’obéir, il s’engage bien souvent un combat psychologique adulte/enfant dans lequel l’adulte a tendance à employer la force pour prendre le dessus. L’enfant obéira probablement, certes. Mais il obéira de peur des conséquences de son insoumission (invectives, réprimandes, punition, privation, châtiment...). Et quand l’enfant est ainsi soumis, il n’obéit pas parce qu’il estime l’adulte légitime ou parce qu’il le respecte, il obéit simplement parce qu’il a peur des moyens que ce dernier peut déployer pour imposer ses décisions. Ce sont bien alors des relations de domination basées sur force et peur. Et ces rapports de domination ont des conséquences tant sur la relation adulte/enfant que sur la psychologie de l’enfant. »
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« Je suis convaincu qu’un enfant doit pouvoir bénéficier du temps de jeu qui lui est nécessaire. Pas le temps qu’on a décidé pour lui, mais celui qui lui suffit. Le jeu est un des outils de compréhension du monde qui l’entoure, un élément primordial dans la construction de sa personne. À travers lui, il s’entraîne à être et s’approprie ce qui est. »
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« Nous vivons dans la même société. Pourtant un imposant mur sépare le monde des enfants et celui des adultes. Ces derniers en sont les architectes. Ils l’érigent « pour le bien des enfants ». Par cette mission que nous nous donnons, nous nous détournons de nos réactions habituelles. Quand nous « travaillons pour le bien de l’enfant », nous ne sommes pas la personne sincère que nous pouvons être hors de cette relation tronquée. Nous mettons le masque d’éducateur et sommes entrainés dans une sorte de dualité, de dédoublement de la personne. »
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« Quand il intègre l’école, l’enfant obtient de nombreuses réponses à des questions qu’il ne s’est pas posées. Des questions qui, la plupart du temps, ne sont pas issues de sa propre vie et qui de ce fait n’évoquent rien en lui, ne font pas sens. Cette orgie de connaissances non sollicitées crée bien souvent une saturation face à l’idée même d’apprendre. Il n’est alors plus question de plaisir d’apprendre puisqu’au-delà de n’être pas souhaité, cet « apprendre » est obligatoire et occupe une place très conséquente dans sa vie (au moins six heures par jour et sur de très nombreuses années). »
"Quand apprenons-nous généralement? Quand nous faisons ce qui nous intéresse. "
Ivan Illich - "Une société sans école"
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